Une ambition au début : aider le jeune Guillaume Oléron avec des investissements en temps et en argent. Pour le plaisir personnel : un petit programme comme pilote en Power Cup 600 et en VMA 350. Tout n’a pas fonctionné comme prévu.
Après réflexions, 2011 arrive, toujours avec la passion.Si tout se passait comme espéré, il n’y aurait pas de décisions à prendre et la vie manquerait de sel.
Narration chronologique de ma saison 2010.
Hiver 2009/10.En 2009, j’ai fait une saison de Promo 500 Cup en compagnie du jeune Guillaume qui redoublait dans la série. Pour 2010, le dit jeune passait en 600. Du coup, j’ai répété ma démarche de l’année précédente : acquisition de la même moto que lui, avance du coût d’un stock de pièces. Mon fourgon reste disponible pour nos déplacements. Elément de confort important : on achète conjointement une caravane à un copain du VMA (Vitesse Motos Anciennes). 500 €uro.
Le jeune a du potentiel en 600, c’est net. Etre un pilote rapide ne suffit pas, il faut aussi se faire remarquer pour trouver des financements. Il me vient l’idée de mettre en avant notre association. Il court en 600 pour son avenir, je cours en VMA pour mon passé. Lors de la première Promo au Mans, le VMA est en course annexe. Nous nous engageons chacun dans les deux catégories, en faisant un peu mousser une pseudo rivalité sur le thème : « viens te battre avec moi, avec la moto de ma jeunesse et tu vas moins rire ».
Programme réalisé : trois mois de boulot pour monter une RD/LC pour le jeune, faire les polys pour nos deux 600, les commandes rec’, finir d’aménager le fourgon, etc …
Chalumeau et marteau pour réaliser les échappements de la LC du jeune.Fin de la “séquence ambitions”
Mars 2010 : c’est parti.Guillaume nous a démarché un super sponsor : le circuit LFG , situé en Seine et Marne. Pendant deux jours, la piste est à notre quasi exclusive disposition. Merci et encore merci.
Les quatre motos sont prêtes, nous les essayons, hélas la pompe à eau de ma 600 casse. Rarissime, mais ça m’est tombé dessus. Je me rabats sur le roulage avec la RD/LC. Au passage, photo avec les quatre brêles et nos blouses blanches aux couleurs de ceux qui nous aident.
Le jeune à gauche, les jeunes motos à l’extérieur. Dans les cases restantes, les anciens.Sur la fin du mois de mars, ça s’accélère. Deux jours de roulage et de pur bonheur sur les 600 à Alès. Cette moto est un véritable fauteuil sur deux roues.
J’en apprécie le confort et la facilité, Guillaume me met pas loin de deux secondes au km. Chacun son domaine.
Nous voilà au Mans pour nos engagements en 6OO Promo et en VMA. Tout le boulot effectué s’écroule dès la première séance libre du vendredi matin. Piste mouillée et très froide. Genre 2 degrés de température, tu as droit à 2 degrés d’angle. Guillaume bat le record du week end en se bourrant sans gravité à peine entré en piste (sortie de la voie des stands). Je vais beaucoup plus loin que lui puisque j’attends les « esses bleus » de mon premier tour pour m’envoler. Bilan : moto chiffon et clavicule amochée pour moi. Je signe pour deux à trois mois sans moto.
Fin de la « séquence luxation ».
Avril 2010-1 : organisation d’un roulage avec les circuits LFG.Côté course, je suis sur le flanc. Côté soutien, je bricole comme je peux avec ma « clavette dans le sac » et nous mettons en place un roulage à La Ferté Gaucher. 7/8 participants pour cette première organisation. Ma 600 blessée au Mans a été réparée à la va vite côté esthétique et sera prêtée à un autre jeune qui cout en 125 FSBK : Mickaël Chartier.
Tout sourire malgré le bras en écharpe, je vais voir Mickaël s’essayer avec ma 600.Retour vers une « séquence espérations »
Avril 2010-2 : retour à la course.L’objectif de Guillaume était de figurer au plus haut de la Michelin Power Cup. Série intéressante puisqu’il faut justifier d’une quasi absence de palmarès pour s’y engager. J’avais clairement le niveau requis !
Les d’jeuns débutants y sont présents en masse et ils enroulent du câble. Le « mien » aura fait la Promo de Carole qui précède le début de la Power histoire de prendre le rythme de la course : dernier de la finale A, après avoir aligné 20 tours en 1’06. Sorte de niveau … un peu élevé.
Pour la première de la Power Cup à Alès, il me remonte sérieusement le moral en signant un podium après s’être battu aux limites de la gamelle. Pas comme un chien fou, non. En gérant. Son dernier virage restera gravé dans ma mémoire. Belle récompense des efforts consentis.
Une grande « séquence réalisation ».
Mai 2010 suite et fin de Guillaume en course.Là, va s’ouvrir la grande « séquence frustration ».
Power Cup à Nogaro. Guillaume claque la pôle avec autorité. Yes !
Première manche et découverte des pneus pluie pour lui. Il s’envole au deuxième virage et par bonheur le reste du paquet ne lui roule pas dessus.
« Séquence réparation ». Comme je ne peux pas courir , mais que j’ai amené ma moto, nous prélevons les pièces et remontons la sienne pour la seconde manche. Pour l’esthétique, nous verrons plus tard … Un moment qui me fait plaisir. Un concurrent vient nous voir pendant les réparations et dit à Guillaume : « ça, c’est un copain ».
Pluie, pas pluie ? 5/6 changements de roues avant la course. Au moment de démarrer la moto, le poussoir de démarreur refuse tout service. Poussette et arrivée un poil à la bourre en pré grille. Guillaume finit 3 à la régulière, mais pénalité pour arrivée en retard. Nous nous inclinons, trop contents de sa prestation en piste.
« Séquence annulation » pour finir ce mois de mai. Guillaume qui est élève en «BTS pro moto » est convoqué par son école. Ses absences pour raison de course sont insupportables. « Séquence pression » mise par l’école : encore absent = dehors ! Il choisit d’abandonner la course … et revend immédiatement sa 600.
Snif ! Je tombe en « séquence frustration ».
Juin 2010, Jérôme le retour et le regard vers l’avenir.« Séquences réactions ».
Mickie, qui avait essayé ma 600 à La Ferté Gaucher, court habituellement en 125 FSBK sur une Honda RS. Direction Ledenon où je le retrouve à l’invitation de son adorable oncle : Fabrice Rez’, pour une course de ce championnat. Grand week end de course comme ils savent être durs …
Mickie s’en met une aux essais qualifs. Il part à l’hôpital en compagnie de son oncle, pendant ce temps, je remonte la moto. Retour in extremis pour la deuxième qualif’ qui est partie depuis cinq minutes. Il saute dans son cuir et sur la moto. Les anciens sont fiers de lui.
En course, Mickie se bat, remonte, jusqu’à une batterie qui chauffe et déclare forfait dans le dernier tour. Snif 2.
La photo n’est pas à Ledenon, mais Mickie, quand il envoie, ça ne fait pas semblant.Mon épaule bouge encore mais va bien mieux. GaaaaZZZ : roulage au Vigeant avec la 600 pour moi, Mickie et « Tonton » en sont avec la 125 RS.
En photos :
En rouge ma Pomme, en bleu Mickie, lors du briefing.
Mickie quitte la piste pendant que je continue. Son bras gauche levé : pour signaler qu’il sort ou pour me signifier qu’il m’a « mis une caisse » avec sa 125 RS dans le esse le plus rapide du circuit ?
Ma 600 avec le N° de Guillaume. Conséquences esthétiques de la configuration qu’a impliquée Guillaume après sa gamelle de Nogaro. Bon, je sais, faut que je progresse sérieusement côté position sur la moto …Après la pratique, passage à la théorie : grande « séquence instruction ».
Fabrice Rez’ et moi participons au stage « suspension/châssis moto » de l’Ecole de la Performance de Nogaro. Quatre jours et 800 € plus loin, nous aurons appris plein de chose sur l’exploitation d’une moto de course. Franchement, je ne regrette pas ce gros investissement. J’ai tellement appris que j’ai encore plus envie de trouver un autre jeune qui en veut. Surtout que cette formation, certes essentiellement technique, aborde aussi la relation avec le pilote. Hyper intéressant et en plus, j’ai une belle attestation de stage à encadrer et à accrocher dans mon salon.
Grand moment que ce stage ! La moto est un objet mécanique d’une complexité absolue, mais ses mystères se percent.Juillet 2010, mes courses en Power Cup 600.Pour la première au Vigeant, c’est « séquence application » avec Fabrice Rez’. Frais sortis de la formation de Nogaro, c’est le moment de mettre en œuvre nos nouvelles connaissances. Je suis le pilote d’essais. Bon d’accord, on pouvait trouver mieux qu’un ancien encore convalescent qui commence sur une vraie moto moderne.
Fab’ et moi avons toujours été rigoureux sur nos prises de notes et notre démarche lors d’une séance d’essai. Là, nous ajoutons des mesures des pressions et températures des pneus. Pour se faire une idée des diverses influences. Modification de la géométrie de la moto, changement des ressorts. Je donne mes bonnes ou mauvaises impressions à Fab’ et mes chronos confirment ou infirment systématiquement. Nous sommes dans la bonne voie ! Youpie !
Je finis dans les choux des finales B. Dommage que Guillaume ait laissé tomber …
Second week end pour deux manches de Power Cup sur le circuit de La Bresse, « séquence émotion ». Là, c’est ma douce épouse qui m’accompagne tout au long de la semaine. Roulage qui précède compris. La dernière fois que je l’avais eue à mes côtés tout un week end remonte à 1985 et j’avais gagné. Bon, là je me contente de bien améliorer mes résultats en Finale B. La 600 et mon épouse me séduisent l’une de plus en plus (quel bonheur cette moto), l’autre toujours … Merci à toutes deux.
Août 2010, retour vers les valeurs anciennes.Le championnat Vitesse Moto Ancienne, les copains, la solidarité, les apéros et les bouffes, le respect en piste mais sans concession sur la place à l’arrivée. Le VMA, c’est un esprit ! Le 2T, c’est un monde d’exigence.
Je retrouve donc pour deux manches à Carole mes potes depuis vingt-cinq ans : Jean Luc « Le Patron » (400 Yam RD en « classic ») et Eric « Fast Papy » (RD/LC, comme moi en « 350 post classic »). Moi, je suis le jeunot du groupe, pour quelques mois sur nos dates de naissance.
Ma RD/LC N°1 préparée pour Guillaume et Le Mans en mars n’attendait que de se dégourdir les bielles. Je vous passe les détails de mes prestations sportives, tout ne se passe pas trop mal, respectivement 11ème et 9ème dans les deux manches.
Je, 197, pourris Eric « Fast Papy », 53, au feu vert. Au deuxième tour, il s’envole en ayant oublié que sans moi il serait en train de faire tout autre chose. Ingrat ! (voir texte).C’est plutôt côté « séquence émotion » que ça remet le couvert. Mon épouse et mon fils cadet viennent assister à mes prestations en piste. Toujours un bonheur.
Côté prestations, c’était aussi « séquences solidarisation ».
Ca a commencé le vendredi avec la moto d’Eric qui pisse l’huile. Pas commun sur un 2T Yam, qui n’a rien d’une vieille Anglaise.
Analyse, conclusion et décision : carters moteur fêlés et à changer. Nous finirons à 2h00 du mat’ après avoir forcé Eric à réaliser la manœuvre. Rapide pilote le « Fast », mais pas entreprenant côté mécanique. Grand moment de solidarité où nous avons bossé pour un pote qui n’y croyait plus.
Changement des carters de la LC du Fast. Démontage absolument complet du moteur. C’était ça ou il remballait. En VMA pas question qu’un copain remballe. Ou alors, c’est qu’il n’y a plus de pièces !Pendant le même week end, Jean Luc « Le Patron », accuse serrage sur serrage. Ca ne s’arrêtera pas durant les trois jours. Démontage, remontage, mesures, travail sur les jeux cylindre/piston. Rien à faire, la 400 RD de Jean Luc serre à chaque entrée en piste.
A gauche ma Pomme, prêt à refiler deux centièmes de jeu aux cylindres que Jean Luc, au centre, est en train de mesurer avec toute l’application requise.Gros week end de merde pour Jean Luc qui passe quatre pistons.
Septembre 2010, l’appel des anciennes : à la peine.En fait, c’est une semaine après Carole, on a juste changé de mois et de circuit. Une des victimes de la mécanique va aussi changer et nous allons encore beaucoup mécaniquer, cette fois sur le circuit du Vigeant.
Essais libres du vendredi. Nous sommes tous les trois en piste. Jean Luc « Le Patron » rôde sa 400 équipée d’un nouveau jeu de pistons neufs. Il nous instruit sur ses traj’ de la mort.
Essais libres du Vigeant en VMA : 53, Eric « Fast Papy », 138 Jean Luc « Le Patron », au fond « MacPepR’ ».Essais qualifs, je finis par une casse moteur qui « a fait un bruit que je ne connaissais pas ». Pas un serrage, pas un roulement de bielle qui casse. Ca je connais depuis 25 ans. D’autant plus surpris que mes pièces moteur ont moins de 300 km. Validé par mon cahier de suivi de la maintenance. Le démontage révélera un truc inconnu pour moi : une bielle cassée net avec cylindre et carters labourés au passage.
Un week end un peu cher : un cylindre, le piston qui va avec, la bielle et surtout un jeu de carters. Merci au fabricant de bielles…« Séquence mécanication » pour me remonter un moteur, qui serrera lors du tour d’honneur de la première manche que je finis 14ème de ma catégorie.
En course au Vigeant en 1ère manche, à la poursuite de Philippe Ronne et de sa TZ. Attends l’an prochain, toi … (Rires !).Heureusement, c’est « ambiance VMA » le soir. Une catégorie dans laquelle les participants … participent à fond, comme dans toutes les autres catégories. Juste qu’en VMA, il n’y a rien. Pas de primes d’arrivée et des titres qui ne se monnaient pas dans une marche inexorable vers les championnats du monde !
Tablée VMA. Une fois l’estomac satisfait, nous ouvrirons le moteur du Patron, jusques et y compris la boîte … Quand on vous dit que nous sommes des « anciens qui en veulent ». Dodo à 2 du mat’ encore …2ème manche, je finis 10 dans ma catégorie. Curieux, car j’ai remonté avec ce qui me restait un moteur qui n’avance pas. Je ne dois pas être le seul à avoir connu des problèmes.
Pour finir mon mois de septembre : roulage organisé par mon club, l’ACO IDF, à Carole. Observateur plus que qualifié : Freddy Foray, qui nous débriefe en salle après chaque session. Difficile de trouver mieux car c’est en plus un super pédagogue et plein d’humour.
Autre plus côté « marshall », ceux qui vous montrent les traj’ en tournant en même temps que vous, il y a Yan Sotter (champion 1 000 Promo 2010). A chaque fois qu’il me passe, j’en oublie de regarder où je vais poser mes roues, tant il m’épate alors que lui se promène gentiment.
J’aime beaucoup ces roulages ACO, même si à chaque fois je mesure un peu plus ce qui me sépare des bons et très bons (Yann Sotter). Bon, je me rassure toutefois en voyant les débutants et intermédiaires… Et ce, sans aucune prétention, vraiment.
Roulage avec la 600 à Carole. J’ai le N°1 en « confirmé ». Heureux hasard des dates d’inscription. Bon, reste toujours, à travailler la position. Content toutefois, je suis passé sous les 1’10. En 2011, je vise les 1’08 et je vais bosser pour ça, entre autres.VMA Ledenon : en queue de poisson.Je vous l’ai dit, je suis le jeune à quelques mois près dans mon groupe de papys de la course. Dans un élan intergénérationnel , mes aînés m’ont pris sous leur coupe et je débarque à Ledenon avec une RD/LC un peu plus affûtée. Gros carbus que j’ai ressortis de mes pièces accumulées, allumage « racing » qui va bien, pots achetés sur recommandation de « Fast Papy » et cylindres préparés par « Le Patron ».
Moteur brutal aux essais. Carburation volontairement trop riche pour commencer. J’affine gentiment au fil des séances, mais ça restera brutal. Malgré tout, les chevaux sont là et ça change la vie.
Photo prise lors des libres de Ledenon. C’est curieux, on dirait un départ de course et pourtant il n’en est rien.Course avec une affluence jamais vue en « 3 et demi ». Plus de vingt concurrents.
1ère manche : je signe mon pire départ de la saison et me fait bouffer par les deux lignes suivantes. Pas du tout mon genre ça ! Habituellement, je gratte au moins la ligne de devant. Remontée pas à pas, surtout qu’il se met à pleuvoir au 6ème tour sur douze prévus. Ca part dans les bacs à graviers de partout. « Séquence concentration » et là, je mets une à deux secondes au km aux gars qui me précèdent. Eric « Fast Papy » en fait autant quelques places devant moi. Course arrêté au 10ème tour, tellement les bacs à graviers sont fréquentés par des concurrents occupés à faire des pâtés de sable.
Le classement final sera très curieusement fait sur le huitième tour. Eric et moi nous faisons gruger chacun d’environ cinq places. Bon, peu importe. Il n’y a rien à gagner en VMA et nous avons bien en souvenir les courses que nous avons produites.
Seconde manche annulée le dimanche vers 14H00, comme toutes les autres courses restantes dans cette réunion de Promosport. Le circuit est inondé et un pilote s’est fait très mal en 600. Dommage, la seconde manche sous la pluie, je la sentais bien …
Sinon et pour l’anecdote terrible, la 400 du « Patron » qu’est Jean Luc, nous a encore fait beaucoup travailler pour finalement serrer sur la béquille.
Et ça, je l’ai très mal vécu, car nous avions encore bossé comme des fous.
2011 : « séquence réflexions et projection ».A la réflexion, je vais repartir dans la même dynamique. Trouver un jeune à aider, faire un peu de 600, un peu de VMA et peut-être un peu de 500. C’est que la CB que j’avais achetée pour accompagner Guillume et mon fils aîné en 2009, je l’ai toujours …
Côté jeune, je vais commencer par prêter ma 600 à Mickie, afin qu’il se forme aux « pièges à soupapes ». Pas vraiment la même moto que sa fabuleuse 125 Honda RS. Et pour l’avoir essayé son espèce d’insecte de la moto, je peux vous dire que c’est un outil. 45 chevaux pour 80 kilos, ça cause !
Ma 600 reste surtout disponible à la location, avec un tas de pièces, les ressorts, les amortisseurs, l’acquisition de données et surtout la volonté et les connaissances de Fabrice Rez’, du Patron et de ma Pomme. Ceci en Pirelli Junior ou 600 SuperSport.
Avis aux amateurs !!! (contact : geomoto.jerome.eline@gmail.com)Et si vous n’avez pas lu jusque là, c’est que vous n’êtes pas sensibles à ce que la course nécessite comme investissement personnel. Dès lors, nous n’aurons pas d’avenir ensemble. Bienvenue aux autres !
Côté 600, gros projet d’une endurance « O3Z » avec Jean Luc « Le Patron » comme équipier. Lors de la même réunion, Mickie fera la course de vitesse avec la même moto (et s’il la pulvérise … J’aurais du mal à lui pardonner, surtout que « Tonton » fera le chèque).
Et pour le VMA, remonter une TZ, afin de reprendre le panard de ce que peut-être le pilotage d’une vraie moto de course, fût-elle de 1980. La 600 CBR est aussi comme une moto de course. Juste que les pilotes concurrents ne sont pas ceux d’une moto de 1980 … A bientôt 52 ans, c’est une grosse nuance !
Projet en cours de l’hiver 2010/11 : fabrication d’un cadre pour remplacer celui qui tombe en ruines sur ma 350 TZ 1980. Ensuite, engager la moto en VMA.La course est exigeante mais : GaaaaZZZZ !!!
Et surtout à ne pas oublier : grand coucou à la Patronne qui tient la meilleure table du paddock, avec une vraie passion de la course, plus discrète que la nôtre qui roulons, mais de ce fait encore plus authentique. Et en plus, elle est l’auteure de quelques photos illustrant ce papier.
Merci à toi « sa Cath’ ».
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