Deux circuits de GP en un mois (Magny précédemment). On est gâté en Promos et Vitesse Moto Ancienne. Engagé là aussi en 500 Cup et en anciennes, j’en reviens frustré de mes deux casses avec la vieille LC et de n’avoir pas assuré en 500.Des résultats sportifs décevants, mais que de rencontres sur ce week-end Manceau. Rencontres avec des jeunes connus par le biais de divers forums. Même sans être sur « fesses de bouc » on élargit son réseau. Quel bonheur !
Vendredi : courir avant la course.Ca n’arrête pas. Deux séances d’essais libres par catégorie (bien trop courtes toutefois), deux contrôles administratifs et deux techniques, avec deux fois l’équipement (ce n’est pas au même endroit pour le VMA et les Promos). Il n’y a que pour les briefings que j’arrive à négocier de n’en faire qu’un seul.
Je suis limite de me faire refuser mes bottes pour les Promos. Je m’en sors en promettant d’en acheter une nouvelle paire pour la prochaine. Elle n’ont pourtant que quatre ans.
Comme en plus dans le genre « bouffe temps » j’assure les repas pour les copains, je n’ai même pas eu le temps de pointer mon museau à la réunion de mon moto-club qui organisait l’épreuve. Mille excuses à mon Vénéré Président, qui comprendra.
Samedi : ça commence trop tôt, comme d’hab’. Ca finit mal.Essais chronos VMA à 8h30, grrrr ! Beaucoup trop tôt pour moi. Je déplace plus que je conduis (inutile de parler de « pilotage ») la moto pendant quelques tours de circuit pour finir 18ème 350 sur 25 présentes.
Les 500 une heure plus tard, encore pire, 39ème sur 43.
Première manche VMA vers 16h30, en voilà une heure mieux choisie. Départ un peu foiré, mais super gniak dans le premier tour. J’ai dû passer 20 concurrents en trois virages pour me retrouver à une dizaine de mètres de mon vieux pote « Fast Papy » et nouveauté, je le suis. Ce qui est authentiquement signe de progrès en pilotage. 4ème tour : serrage, d’où débrayage (vieux réflexe). Poussette entre le gauche des « esses bleus » et le paddock tout au fond, tout là-haut … Bon, ça fait de l’exercice physique.
La suite du samedi va être surtout un bonheur autour des relations nouées par les forums moto. J’y ai connu Emilien et Guillaume. Le premier court en Promos 1 000, le second est un fana de 2T qui n’avait jamais participé à une course vue de l’intérieur. Il habite en Normandie, pas loin du Mans. Il a sauté sur l’occasion que je lui ai proposée, surtout que j’avais plein de pass. Et la course vue de l’intérieur, il s’y est donné. Encore merci du coup de main pour remettre la RD/LC sur roues.
Dernière rencontre issue des forums, l’excellent « Drummers » avec qui j’ai eu le plaisir de discuter une bonne heure le samedi midi. J’aimerais bien monter une équipe de Promos pour 2012 avec lui et Emil, plus un 3ème que j’ai peut-être « en magasin ».
On passe en « séquence images ».
La jupe de piston cassée sur l’arrière, grand classique. Détruite ainsi sur l’avant, ça reste une découverte. On a tellement tapé nos RD/LC (moto de route adaptée au circuit) pour tenter de concurrencer les TZ (compétition-client) qu’on en arrive à ce genre de nouveauté.Guillaume au boulot pour moi. Un bonheur de l’avoir rencontré lui et son pote. De vrais techniciens qui savent réfléchir et ne prétendent pas détenir les secrets de l’eau chaude. En plus ils m’ont indiqué quelques trucs pour grignoter encore trois poneys sur ma vieille LC.Après la mécanique, on va « chercher le moral au fond de la gamelle » (maxime de Thierry Sabine, organisateur historique du Paris-Dakar) . Bouffe en commun. Sur cette photo, il n’y a pas tous ceux que j’ai eu le bonheur de rencontrer au Mans. De gauche à droite, sont présents : Guillaume ; son pote Jérémie venu avec lui ; la copine d’Emil ; Emil ; mon pote « Fast Papy » que je connais depuis 26 ans et qui a l’outrecuidance de finir devant moi en VMA ; un copain de promo (« tion » pas « sport ») d’Emil.Dimanche : trois courses et obligation de remballer.Que les dimanches de course sont tristes. La pression monte depuis trois jours et au moment de l’accomplissement on doit aussi plier la tente, trouver une place pour chaque chose comme on l’a fait à l’aller. Je déteste la fin des dimanches de course.
J’attaque à 10h00 par la 500 Cup. Départ correct et puis je mollis, jusqu’à me prendre un tour par les premiers. Résultat : 37ème sur 43 au total, dont 42 qui ont franchi la ligne d’arrivée.
Suite à 12h30 en VMA. Départ, un tour, drapeau rouge, re-départ. Encore une fois, je m’arrête aux esses bleus. La LC fait un bruit de ferraille épouvantable. Provenance toujours inconnue à cette heure. Prudent, je préfère en arrêter là. Dommage, mon pote « Fast Papy » score de bons points et j’étais dans sa roue la veille … Grrrr 2 !
On finit par la 2ème course 500. Même schéma, bon départ, bon 1er tour et je me fais remonter. En particulier par ma copine depuis quelques temps : Angie #87. Je la rencontre au moment de la remise des transpondeurs et elle me fait le plaisir de m’avouer que ses 48 kg comparés à mes 73 (pas mal pour un vieux !) lui donnent un sacré avantage à l’accél’. Merci à toi Angie. Je me suis aussi tiré une bonne bourre avec Damien, membre du « team 6ème avenue » dont j’ai été le chef mécanicien pendant deux ans. Responsabilité abandonnée parce que j’ai tellement envie de courir et que c’était incompatible.
Fin du dimanche, on va voir la course d’Emil, qui de par son statut de pilote de Promos 1 000 court en dernier. Bien qualifié, il a eu le malheur de se bourrer en finale sur un freinage trop appuyé. Dommage, il était 18 à ce moment et remontait tranquillement mais TRES sûrement. Pour entrer dans les points en 1000 Promos, il faut en passer par là et apprendre à gérer une course de 15 tours (clin d’œil à toi Emil).
Le dernier moment humain réside dans la manière dont la copine d’Emil l’a authentiquement pourri après sa taule. Qu’est-ce qu’elle lui a brisé ! A croire qu’elle est plus impliquée que lui dans la course. D’ailleurs, mon épouse m’a aussi dit que je pourrais faire les choses en me dispersant un peu moins. Les deux femmes ne sont pas du tout de la même génération, d’où des discours moins violents à mon encontre. Mais quel immense plaisir supplémentaire que de voir nos « Douces » s’impliquer dans nos conneries.
On finit en images.
2ème course VMA et 2ème casse. Je pousse pour me mettre en sécurité, toujours aux esses bleus. Endroit maudit, en 2010 je m’y suis explosé une clavicule.VMA toujours. J’ai le N° 197. Notez comme je suis l'un des seuls à essayer de mettre un peu le buste à l’intérieur de la moto. Les autres sont de mon âge et ont pris depuis longtemps les mêmes mauvaises habitudes que moi.Mauvaises habitudes de position qui se paient “cash” avec une 500 CB qui manque totalement de garde au sol. A vitesse quasi égale dans le virage, Angie (#87) et Damien (#66) qui eux déhanchent vraiment ne sont pas à la limite de faire frotter le sabot comme moi. Bilan, ils attaquent à l’entrée du virage et finissent devant moi, en partie pour ça. La prochaine dans le genre à Ledenon, deuxième week-end de septembre. Envie de vieillir un peu … D’ici là, un objectif : « quinqua race » à Carole, dernier week-end d’août.
GaaaaZZZZ !