CR NOGARO :
Arrivée le Jeudi dans la nuit, dur de s’extirper du lit pour entamer cette journée d’essai avec seulement 3 runs de 15 minutes (dont 2 à la suite l’après-midi.
Je mets la démul « standard », et roule . . . sur le gras-mouillé.
Mais avec 2 séances programmées, pas le choix. J’enfile les pneus pluie et gaz, on ne sait pas s’il pleuvra pour le we, mais ça permet au moins de reprendre des marques sur le circuit, de se remettre les proportions en tête.
J’ai grave la tête dans le cul, je me fais déboité par Yannick Pierre, je tente de hausser tout de même le rythme. Puis c’est Vincent Ramade qui passe. Bon là, ça suffit, je mets un peu de charbon, ça glisse beaucoup, avec ma 2e plus belle équerre depuis que je fais du circuit, un très beau travers à 90°, les 2 roues en glisse, que je récupère in-extremis. Chrono en petit 1.48 pour moi, 1.47 pour Ramade, 1.46 pour Pierre. J’aurais dû me méfier et tirer les enseignements tout de suite du pourquoi du manque d’adhérence.
Mais noyé dans cette journée très chargée : entre l’administratif, le contrôle technique, le changement de pneu, ce problème disparait de mon esprit …
Et puis j’ai acheté une nouvelle paire de disques et la frette « ABS » afin d’équiper complétement ma vieille jante avant. C’est toujours ça de moins à changer en cas de pluie impromptue, il ne me reste plus qu’à préparer la jante arrière qui nécessite quelques modifs.
Test des nouveaux disques sur la jante sèche pour l’aprem, je passe les anciens sur la jante pluie.
J’ai 2 séances d’affilées pour me mettre dedans, quelques auto-baffes plus tard pour se réveiller, c’est parti.
Catastrophe, les disques vibrent énormément au freinage et je ne peux pas rouler correctement, ni prendre le temps de les changer rapidement. Il faut rouler.
Je m’attache donc à bosser les accels et les trajs, primordiales pour rouler vite ici. Je prie juste pour que les vibrations ne décollent pas les plaquettes au risque de finir dans un mur. Finalement ça se passe bien, je n’ai perdu qu’une goupille de rétention des plaquettes … (hum) Chrono en 1.35.5
Samedi matin, rien de spéciale, je m’applique, j’attaque et je prends des repères de freinage.
1er run 1.33.9.
Après quelques conseils donnés par Eric Delcamp, je me lance sur un 2e run, je m’applique encore plus.
Je ne suis pas en condition pour faire le tour magique mais ça donne du 1.33.7, 6e temps de ma série et 13e au général. Bien mais pas top . . . Manque de roulage.
A noter les temps impressionnant de Romain Maitre en 1.32.1 et Yannick Pierre en 1.32.3.
Par comparaison avec Salchaud qui avait roulé en 1.32.7 en 2012. ça envoi !! (et ça me démoralise complétement)
Avant la qualif de l’aprem, inspection complète du faisceau, la moto est en « map » de sécurité et enrichi à mort jusqu’à 7000 tr, ça ratatouille en bas avec des à-coups depuis la course de Croix et je ne trouve pas le problème. Je ne trouve pas grand-chose.
Course Qualif. Bon départ, je me fais gêner par Guichette-Debord sur les 2 premiers tours et je perds le contact avec le groupe de tête. Je suis à distance et tente de faire la jonction mais rien à faire, course esseulée, je bosse les trajs…
Je termine 6e – départ 12 demain
Dimanche,
Je continu à chercher la panne, et à force de soigner tous les petits détails, les griffures sur le faisceau, les prises d’airs sur la boite à air et autres connecteurs débranchés, les pannes disparaissent . . . Je repasse la moto au banc pour un contrôle.
Peu avant la course, je vois un gros nuage bien noir s’approcher… Bon je sors les pneus pluie, je prépare tout le matériel de changement de roue, je me rapproche du camion Dunlop au cas où je dois intervertir mon pneu arrière et passer les disques d’une jante avant sur l’autre, ça ne manque pas, le ciel envoi lui aussi la sauce !
Et hop on passe en pneu-pluie, juste le temps de terminer sans stress.. Et là, je commets l’erreur fatale : je mets trop de pression dans le pneu arrière. Pour piste grasse, il faut mettre 1.9 bar, mais vu le déluge, j’y ai mis 2.2 comme j’ai fait à Ledenon.
Sauf que la piste sèche très vite.
Dès le tour de chauffe, je suis limite partout alors que je n’attaque pas...
Je prends un bon départ, ça se touche un peu dans le premier gauche, je m’en sors pas trop mal car je suis 7e au premier tour. Je remonte un peu mais le groupe de tête s’échappe inexorablement.
Je suis à l’agonie aux freins, 0 adhérence à l’arrière, à l’accèl idem, les pneus ne pardonne rien et tout excès est sanctionné par de violent décrochement de l’arrière.
Ramade me passe comme un boulet de canon dans le premier gauche. Je tente de maintenir le rythme mais je ne peux rien faire. Je dois m’incliner et me contenter de la 6e place…
Je m’en veux énormément pour cette erreur de pression. La bagarre s’annonçait chouette autant sur le sec que sur le mouillé et j’ai bêtement ruiné mes chances . . .
Bon, je grappille des points, 6e au lieu de 5e ce n’est qu’un point d’écart. Et je reprends la 6e place à Delaville qui a chuté devant moi dans le premier tour. Petite consolation. .
Fin de week-end, plus qu’a se taper 750km pour aller bosser Lundi Matin
Je suis en train d’essayer de réunir le budget pour Pau, ça va être chaud :
A bientôt