Je vais tenter de mettre dans ce post tout ce que j'aurais voulu trouver sur le net quand j'ai commencé à penser à la piste, mais que je n'ai pas ou peu trouvé.
En effet, peu de "vieux" se mettent à la piste sur le tard, vous êtes nombreux à franchir le pas, dès vos 1ers tours de roue, et l'état d'esprit n'est pas le même
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J'avais déjà mis les pieds sur un petit circuit (La châtre dans l'Indre), très sympa, 900 mètres de virages et 150m de ligne droite, avec une asso, mais en mode découverte, donc tranquille, avec ma moto du moment (F800R, puis F750GS) et avec mes vêtements moto habituels (jeankevlar zippé au blouson cuir). Mais déjà ça m'avait plu.
En plus, depuis 2020 je suis mon chéri sur les circuits du grand ouest, où il roule chaque mois. Je suis la petite main indispensable au bon déroulement de sa journée, je gère l'intendance, les repas, la pression des pneus, la vérif des fuites, la dispo du matos, etc. et je suis on photographe officiel aussi! Bref, je vis le circuit de l'intérieur, mais hors de la piste. Je n'ai pas raté un briefing en 2 ans!
L'an dernier, j'ai enfin sauté le pas, mais comme je suis une fille prudente, j'ai préféré commencer par un stage d'une journée, avec Team Racing 85 sur le circuit de Vendée, pas trop loin de chez moi, et j'ai bien fait! Cours théoriques et pratiques, décorticage de la trajectoire de chaque virage, découverte à pied, puis répété plusieurs fois à moto, position, freinage, tout y était. L'avantage c'est que ça m'a permis de bosser les trajectoires et qu'aujourd'hui, je les connais quasiment par cœur. Ça me permet maintenant de travailler autre chose pendant les roulages.
Pendant ce stage, pas de jugement beaucoup de bienveillance, de prise en compte de nos peurs ou inquiétudes, nous étions tous novices, avec des motos plus ou moins adaptées et des compétences très différentes, c'est appréciable.
Le 1er enseignement de ce stage, c'est qu'on ne peut pas tout assimiler en une journée.
Le 2è c'est qu'il faut travailler une seule chose à la fois et que le principal ce sont les trajectoires.
Le 3è, qui est finalement le premier c'est qu'il faut être bien équipé et à l'aise dans ses vêtements.
Par ce que je ne vous ai pas encore raconté, mais j'ai galéré pour m'équiper!
Essayage de combi d’occasion, car je ne voulais pas investir dans du neuf tout de suite, mais rien ne m’allait. Je ne suis pas difforme, mais j’ai des formes là où il ne faut pas. J’ai donc dû louer une combi, trop grande pour moi, car il n’existe que des modèles masculins à louer sur circuit, j’ai piqué les bottes de mon homme, qui fait la même pointure et ses gants. Seul le casque m’appartenait.
Résultat, en roulant les bottes s’ouvraient car ayant de gros mollets, le zip ne tenait pas fermé, la dorsale me remontait dans le cou, bloquant le casque, ce qui m’empêchait de bien tourner la tête en virage. Une catastrophe !
La moto n’était pas la mienne, mais la street triple R (avec moteur de Daytona), avec commandes inversées, de mon homme. Je n’avais jamais roulé dessus avant hormis quelques dizaines de km sur la route, histoire de la prendre en main et de me faire aux commandes (ça le fait bien en fait!). Disons que je n’avais pas mis toutes les chances de mon coté...
Mais au final j’ai adoré ce stage, j’ai été bien encadrée par 2 monos super pros, à l’écoute et pédagogues, nous n’étions que 12 stagiaires ce qui a permis à tout le monde d’être suivi et ça m’a encore plus donné l’envie de continuer ! C’était harassant, car la tension nerveuse était bien présente (pour moi en tout cas) et les enseignements très riches et nombreux, de 8h30 à 18h, mais on a fini par une session libre de roulage et c’était top !
Donc à tous ceux qui veulent se mettre à la piste, je conseille de passer par al case stage si vous en avez les moyens.