CR saison 2020 TDF Twin Cup
Pire que la défaite, l'abandon ...
Déjà plusieurs semaines que la saison 2020 est fini, une saison un peu folle, 3 week-end de compétition, 6 départs de courses, 5 courses finie et 1 abandon sur problème technique, 4000km de route pour pratiquement 48H dans le camion et 13 journées entre les trajets et le temps passé sur les circuits, grosso modo 9 heures au total le cul sur la moto à mettre du gaz entre les vibreurs et tout ça en 7 petites semaines pour une 4ᵉ place finale au championnat, je pourrais avoir les chevilles qui enfle, dire que c'est mon meilleur résultat, et si, et ça .... mais non, la saison a été dure physiquement et compliqué moralement .... pourquoi ????
Petit retour en arrière, dernière course de la saison 2019 sur le circuit du Vigeant, une course compliquée, départ sur le mouillé et une arrivée sur le quasiment sec, une course ou j'avais pris un énorme plaisir, beaucoup d'adrénaline, mais au finale de ce championnat 2019, une petite frustration, 11ᵉ pour 1 petit point, loupé un top 10 pour si peux ...
Je finirais surtout cette saison 2019 en me sentent confiant et capable de faire mieux, à condition de bien préparer 2020, malgré tout, sur cette dernière, contrairement à tout les autres circuits, je n'ai pas amélioré mon chrono perso, surprennent car mon record fait en 2017 a été établi avec 3 cotes fraichement casser sur un accident ...de plongeoir (une vague qui m'avais fait tomber sur le bord de "mon" plongeoir de la plage à Granville) !!
Pour mettre toutes les chances de mon côté pour 2020, j'investis dans une nouvelle moto, le même modèle mais pratiquement neuve, je lui greffe tout le matériel "racing" de ma première moto en révisant l'ensemble des composants et j'en rajoute même encore un peu avec une vraie ligne d'échappement... mais avant même la fin de la préparation de cette nouvelle moto, en décembre 2019, un évènement imprévu sous forme d'un problème à un œil surgit, pas besoin de faire le tableau clinique mais 3 mois plus tard, le verdict tombe, je suis touché par une maladie à la con qui a de multiple conséquences, pas vraiment une surprise avec le recul, les premiers symptômes étaient attribués à mon mode de vie, notamment le sport (la course à pied/vtt), au niveau moto, ce qui est problématique reste l'ankylosement qui m'apporte un manque de mobilité et souplesse, mais ça, je m'en rendrais réellement compte que début septembre lors du premier week-end de course de la saison !
En parallèle, le covid débarque avec toutes ses conséquences, au printemps la question était simple, " le championnat 2020 aura t'il bien lieu ??"
Avec ces deux gros imprévus, la question de l'intérêt de finir la préparation de la moto se pose, tout ceci a un coup financier et pas un petit alors si c'est pour rien ....
Début Juin , après un premier report c'est finalement un tout nouveau calendrier pour le championnat qui a été mi sur pied, merci à l'organisateur, Motors Events d'avoir réussi à nous sauver le championnat !
Le premier rendez-vous est donné début septembre sur le circuit Carole proche de Paris pour l'ouverture et la finale est prévu pour le 3e week-end d'octobre sur le circuit de Navarra en Espagne, entre temps, fin septembre c'est sur le circuit d'Ales que nous sommes attendu pour croisé le fer.
La manche de Magny Cours, circuit que j'adore, n'est plus programmé, une déception pour moi, c'est le circuit ou je roule le mieux, 9ᵉ en qualif en 2019 à une demi seconde de la première ligne... et avec moto proche du stock en moteur.
Une fois le confinement fini, dés mi-juin , j'attaque l'entraînement sur cette nouvelle moto, 3 journées de roulage en 4 semaines avant ma coupure estivale (je suis et reste un juillettiste convaincu).
Au terme de ces journées, le compte ni est pas, même si j'ai toujours été moins vite en entraînement, encore plus en vieux pneus, je ne peux que constaté que les chronos ne sont pas la, même si le facteur moto peux expliquer une petite partie du problème surtout que du coup, la préparation n'est pas totalement finie, je n'ai pas retrouvé mes sensations de 2019 en piste et suis un peu, pardon..., beaucoup inquiet pour le championnat à venir !
Après la coupure de juillet/aout ...
1er week-end de septembre, circuit Carole, une piste que je connais depuis tellement longtemps que je suis un peu à la maison mais ce n'est pas pour ça que le circuit me réussi, j'ai trop de mauvaise habitude qui remonte certainement en partie à mes années "roulage loisir", entre du roulage plaisir et compétition, l'approche est vraiment différente.
Les essais libres du vendredi ce passe comme j'attendais, je ne suis pas dans les chronos que je voudrais, même avec des pneus neuf !
Cerise sur le gâteau, après une petite erreur de pilotage d'un pilote de la roadster-cup avec qui nous partageons la piste cette année, je me retrouve dans un bac à gravier, sans chuter, c'est déjà ça.
La roadster cup est une catégorie avec un règlement très proche de la twin cup, la grosse différence reste les motos homologuées pour y participé qui sont de plus forte cylindrée et donc, beaucoup plus puissante.
Qualifié 23e, je ne suis pas très satisfait, j'ai pourtant essayé de trouvé des solutions sur la moto jusqu'au ou bout, notamment en remplacent mes platines reposes pieds pour changer la position de conduite et rendre la moto plus confortable car mes soucis de souplesse ont décidé de bien me pourrir la vie sur ce premier week-end.
Surtout, je suis à pratiquement 2 secondes de mon meilleur chrono, c'est vraiment pas bon et me fais encore plus douté car cette fois, je ne suis plus en "mode roulage".
Après les qualifs du samedi matin, place à la première course de l'année, une année pleine depuis le Vigeant 2019, être sur une grille de départ, les yeux rivées sur les feux rouges, le cœur qui ba fort reste un moment franchement énorme à vivre, c'est encore plus vrai quand les feux rouges s'éteignes, ce moment est très grisant et provoque une très grosse décharge d'adrénaline.
Cette première course aura tourné cours, des le deuxième virage, en arrivant un peu trop vite sur la moto devant moi à l'entrée du deuxième virage, je me fais surprendre car le paquet de moto est encore compacte et du coup ça ne roule pas vite, je prends les freins trop fort et bloque la roue avant, avec une sortie de piste à la clé sans chuter une fois de plus, de retour en piste, je suis bon dernier.
En quelques virages, je redouble tous ceux qui était derrière moi sur la grille de départ, malheureusement, le groupe que je voulais accrocher et déjà loin ....
À la fin du 6e tours, une vis de la tige de sélection de vitesse décide de prendre des vacances, course fini sur un abandon, quand ça ne veut pas....
Bien évidement, j'espère faire mieux...
Dimanche, j'espérais me refaire sur la course d'une heure, la course que j'attends avec impatiente chaque week-end de compétition.
Un peu cour pour parler d'endurance, un peu long pour parler de vitesse pure, il n'en reste pas moins qu'a chaque fois, c'est un défi physique et c'est ça que j'aime !
Le départ est moins mouvementé mais du coup, je me retrouve un peu embêter par la roadster qui était derrière moi sur la grille, je me fais redoubler au moteur dans les lignes droites avant d'arriver au bout de quel tours à prendre assez d'avance dans la partie sinueuse pour ne plus avoir ce problème.
Assez vite dans la course, je ravitaille, ce dernier est obligatoire via le règlement du championnat, cela permet de faire participer les copains, ça devient donc un sport d'équipe car si je suis seul sur la moto, une erreur de l'un d'entre eux peu faire perdre beaucoup de temps sur la longueur de la course, grâce à ce paramètre, ça permet à toute la petite équipe de vivre la course avec un brin de pression !
Après mon ravito, un copain de la twin cup décide de lâchement vidanger son moteur sur la piste, je le vois tombé quelques centaines de mettre devant moi, ça sent l'huile et ça fume ...safety car !
Après plusieurs minutes derrière la voiture de sécurité, au moment de repartir, je n'arrive pas à me remettre dans le bain.
Comme pendant la première qualification, j'ai à nouveau du mal a bougé sur la moto et au fur et à mesure que la course se déroule, j'ai de plus en plus l'impression d'être qu'une brique, incapable d'être mobile et je ne prends aucun plaisir, la course devient même un calvaire avec des douleurs dans les cuisses et à l'entre jambe.
Malgré tout, je vais au bout de la course pour finir 19e du classement générale, surtout, une fois de plus, le meilleur chrono est à chié !
Au soir de ce premier week-end, pour reprendre une expression bien connue, j'en avais gros sur la patate, le premier intérêt quand je m'engage sur une compétition, c'est de me faire plaisir et le plaisir est la quand j'ai le sentiment d'avoir bien roulé, d'avoir fait mon possible quitte a frôlé la chute qui fait partis de ce sport, encore plus quand je bats mon record perso du circuit ... mais sur ce coup, je suis loin de tout ça et j'ai plus de frustration qu'autre choses, surtout, j'attendais le premier W-E de course car dans ces conditions, j'ai le truc en plus qui fais que je roule toujours plus vite que sur une simple journée d'entrainement mais finalement j'aurais rencontré les mêmes difficultés de mobilité, je suis obligé de constater que la pathologie qui m'a été diagnostiqué me pose problème une fois sur la moto et qu'elle a gagné du terrain depuis 2019, et ça, pour dire les choses clairement, ça me fait chier !!!
Au printemps, je n'avais pas fini complètement la prépa de la moto au vu des évènements, j'avais notamment pas fait faire le réglage du moteur sur banc de puissance, même si ce paramètre peux expliquer une petite partie de mon manque de performance, je n'ai pas de regret et décide de ne même pas le faire pour la suite de la saison, à quoi bon, ça ne résoudra mes problèmes niveaux pilotage alors que le gros du souci est la !
3 semaines plus tard, direction le sud est Alès !!
Alès ne fait pas partie de mes circuit préfère mais paradoxalement, j'y roule pas trop mal et généralement, j'enregistre des résultats plus convaincant que sur les autres circuits.
Après avoir roulé toute la journée du jeudi pour y descendre accompagner de ma femme et de grand Yannick, nous pouvons tout installer tranquillement le soir afin d'être prêt à faire feux le vendredi matin et surtout, pourvoir profité d'une vraie nuit de sommeil, chose rare avant de commencer un w-e de compétition ....
Ça, c'était l'idée mais dans le sud, le vent est aussi régulièrement présent que dans ma belle Normandie et vers 2 ou 3 h du mat', ambiance surréaliste sur le paddock, une grosse rafale a causés quelques dégâts, tonnelles envolée ou déplacé de plusieurs mettre un peu partout, y compris à notre emplacement, nous voila obligé avec Jojo, un copain qui porte les couleurs du Team LJ Moto de déplacé les camions pour accrocher les tonnelles dessus, rangé tout ce qui est tombé notamment l'étagère qui est tombé sur la moto de Jojo .... bref la belle est bonne nuit est déjà bien écourté !
Quelque heure plus tard, une fois le jour levé, à la surprise générale, il tombe quelques goutes qui vont vite ce transformé en une petite pluie, le week-end est annoncé sec alors aucun intérêt a monté les pneus adéquats pour piste humide, la matinée sera donc consacré aux formalités et contrôles...
L'après midi est bien plus agréable, la piste est ok alors gaz.
Ce circuit n'est pas très grand mais très technique, à part la première partie qui est sympa (une grande courbe sur la droite suivie d'un gauche à plus de 90° ou on passe d'un devers positif à négatif sur la sortie et tout ça dans une grande montée), je n'accroche pas trop, je préfère Ledenon et ces montagnes russes qui ne sont qu'a quelques kilomètres.
Bref.... les essaies libres ce passe normalement mais toujours ce fichu chrono qui m'embête, je n'y arrive pas, toujours la même histoire .... et je suis encore loin de mes"bon" chrono perso ....
Le vendredi soir, avant de boire une petite bière bien méritée, avec Jojo, on ce fait un petit tour de plus avec les chaussures de running cette fois, ça va moins vite!!
Depuis Carole et ce week-end si difficile a digéré, plutôt que de resté passif, je cherche à retrouvé un peu de souplesse et du physique, dans ce but, j'ai repris la bonne habitude de courir touts les jours ou presque, pas des grosses sortie en terme kilométrique, juste des petits créneaux de 20/30min pour 3/4 km, associé à des étirements, je suis déjà globalement un peu mieux dans la vie de tous les jours et donc, sur la moto... mais pas encore comme avant, même en comparaison de 2019.
Samedi matin : qualification.
La première qualif est encore un peu fraiche et donc sur le papier moins intéressant en ce qui concerne les conditions de piste que la 2ᵉ prévus plus tard dans la journée, je fais donc la 1er sans chercher a faire un chrono et essaie de faire un bon tour sur la 2eme séance avec les pneus neuf.
À ma grande déception, ce n'est pas mieux que pendant les libres du vendredi et je suis encore loin de mon 1'25"1 de mars 2019 avec un chrono en 1'29"0 et j'échoue à la 27 eme places mais j'ai encore 3 motos derrières moi (tu parles d'une consolation ...), il est vrai qu'avec les roadsters, la grille est bien remplie mais je n'avais plus l'habitude d'être aussi loin au départ, j'ai l'impression d'être revenu en 2015 et ma première année de compétition.
Après le premier week-end de course qui m'avais un peu démoralisé, ce n'est pas marrant de devoir admettre qu'une pathologie ce fait sentir de plus en plus, j'aborde la suite de la saison d'une façon plus tranquille, conscient malgré tout que c'est une chance de pouvoir profiter de ma passion à fond mais résigné à la fois, malgré tout, je ne prends pas trop mal cette mauvaise qualif, disons que je me fais une raison...
Samedi après midi, course de vitesse.
Je prends un bon départ, pour une fois, pendant 2 ou 3 tours on reste en paquet et après ces premiers tours, je me retrouve en bagarre avec deux roadsters, sur le papier, le combat est perdu d'avance, j'ai quand même au bas mots 30cv de moins ... mais je m'accroche comme une sangsue et reviens à chaque fois dans les parties sinueuses du circuit, par-contre, je me fais redoubler "au moteur" dans les lignes droites, en gros la course c'est dérouler comme ça durant toute sa longueur, une belle bagarre avec mes deux camarades de jeux accompagné de quelques déplacement musclé de ma part, preuve à l'appuie, ma protection de levier de frein a touché et n'est plus dans son axe suite à un contact.
Sur cette course je me suis vraiment amusé, surtout malgré leur gros moteur, je finirais devant eux, à la 21 places, donc 6 places de gagné mais il y a surtout la chute de deux pilotes de la twin alors je mesure ma joie, au classement twin, je suis 5eme.
Cerise sur le gâteau, je bats le pilote qui est engagé par l'émission higdside (un des journalistes est devenu le monsieur moto d'auto/moto sur TF1), malgré sa moto qui va bien il n'a pu me suivre, à ça décharge, ce n'est pas un habitué des courses de moto mais juste un "pistard" loisir, c'est aussi l'occasion de gentiment chambrer Adrian et Ponpon quant aux performances de leur poulain, un moment qui m'a bien fait rire, eux, un peu moins ...
Le chrono, lui c'est amélioré, avec un 1'26"7 enregistré, il me reste encore 1,6 seconde c'est beaucoup mais déjà un poil mieux qu'a Carole, surtout que le circuit est un tout petit peu plus long, malgré stout, ce chrono je l'ai peut-être fait en profitant des aspis des deux roadsters, donc bon ...
Les Week-End de course à Ales sont aussi l'occasion de passer du temps avec un couple d'ami proche habitant à Nimes, c'est donc un samedi soir super agréable sous forme de retrouvaille et d'un petit apéro/nettoyage de la moto, on en profite pour planifier le ravitaillement de la course d'une heure.
Dimanche :
Notre course est prévue en milieux d'après midi, la pluie est annoncée.
Jusqu'au dernier moment, j'ai espéré la voir arrivé... mais non, seul quelques goutes tombe, pas assez pour monter les pneus pluie.
Comme pour la course de vitesse, je reste dans le paquet pendant quelques tours et retrouve mes deux compères de bagarre mais cette fois, j'ai un poil plus de mal à les doublé, la moto à 10L d'essence de plus et surtout, en quelques tours, il y a eu plusieurs chutes d'autre pilotes, la piste est froide et reste délicate avec un grip on/off, depuis le matin, sur toutes les courses que j'ai été regardé, j'ai vus beaucoup de chute à la prise des freins.
Pour marquer des points, il faut déjà franchir la ligne d'arrivée, après mon ravitaillement, je me retrouve en tour clair quelques tours avant qu'une grosse chute d'un pilote de la twin avec un Safety Car pendant plusieurs longues minutes, je n'aime jamais ça quand ça dure longtemps surtout quand le médical est en action, ça reste un sport à risque...
Lorsque que le SC rentre, je me retrouve à nouveau en tour clair assez rapidement, avec une alerte dans la grande parabolique alors que j'avais pourtant pas l'impression d'être à la limite du grip, je finis la course avec prudence surtout que le pilote devant moi et loin, derrière aussi alors rien ne sert de prendre des risques inutile si ce n'est de finir à plat ventre avec zéro point au championnat.
Je finis cette course 15eme et 5eme twin et toujours à la cave au chrono même si la, au vu de la course, c'est pas comparable.
Le week-end ce fini ..... à la gendarmerie de Nimes , au tour d'une pizza chez les amis du sud avec ma petite équipe (vous l'aurez compris, je n’ai pas fait de bêtise, hein), en plus du vent de la première nuit, toutes les nuits ont été franchement froides, même dans le camion, pour le peux, après une soirée fort agréable, c'est vraiment agréable de dormir au chaud !
1 mois plus tard, on change de décor et de type de circuit, direction l'Espagne !!
Comme dans cette année atypique, il était écrit que tout serait compliqué .... pour la première fois depuis 2014, je me retrouve sans personne de ma petite équipe à m'aider pour ce week-end, entre la grossesse de ma femme qui ne lui permet pu de faire autant de route, " heureux évènement prévus pour Mars 2021" et les obligations professionnelles des autres membres, c'est un peu de manière tristounette que je prendrais mon 50eme départ de course, 50 comme mon numéro de course fétiche et surtout comme le numéro de "mon" département, même si je suis né et travail à Dreux, j'ai toujours eu le cul entre deux chaises de par mes origine paternel (et celle de ma femme pour bien faire les choses), dès qu'il m'en est possible, je prends la route pour retrouver mon fief Granvillais, été comme hiver.
Bref, pour revenir à nos moutons, je suis juste triste de ne pas avoir les miens pour ce départ qui sera un peu particulier pour moi....
Après avoir roulé toute la journée du jeudi accompagné toujours du copain Jojo qui lui aussi et seul, on arrive en terre Espagnol en espérant ne pas avoir de problème, la province de Navarre étant de nouveau confiné en raison de la COVID-19, étant considéré comme sport professionnel, nous avons malgrè tout des autorisations des autorités local (ou un truc comme ça) pour circuler.
Après une courte nuit "de merde", il n'y a pas d'autre mot lorsqu'on découvre que le matelas pneumatique est crevé et a besoin d'être regonflé toute les 30 ou 40 minutes, il est déjà l'heure d'attaqué ce dernier week-end de la saison avec déjà beaucoup de fatigue.
Le vendredi matin, comme à Alès, la pluie nous accueil pour commencer le week-end alors bisrepetita, je me concentre sur les différentes obligations d'un w-e de compétition.
L'après midi, je prends part à 3 sessions de 20 min, le temps de me remettre le circuit en tête et de redécouvrir ses nombreuses bosses.
J'ouvre un peu les hydrauliques de l'amortisseur et je retouche à la hauteur des cales pieds ... et la, joie bonheur, je retrouve une moto qui me vas bien !!!
Alors que je m'attendais comme sur les 2 premiers week-end de course à être loin de mes temps, je me rapproche de la vérité, surtout, sur un grand circuit de 4 km, je m'attendais à avoir logiquement encore plus de retard sur un tour mais non, je suis qu'a une seconde et je suis plutôt content du coup, pour une fois !
Samedi :
Normalement c'est la grosse journée du w-e avec les 2 qualifs et la course de vitesse, tout à l'inverse, ce samedi sera une journée cool, seulement 2 qualifs de 15min.
Sur la première, je ne prends pas de risque, la piste est fraiche et le soleil aura bien réchauffé le bitume pour la deuxième .... deuxième qui se terminera par une petite déception, je n'ai pas roulé plus vite que la veille durant les essais libres malgré les pneus neuf et je ne sais pas dire pourquoi ... bon après il n'y a que 0,25 d'écart mais je pensais surtout pouvoir améliorer donc il en manque donc un bout.
La deuxième qualif finie, j'ai toute l'après midi de libre, vu qu'il est trop top pour attaquer l'apéro, j'en profite pour sortir ma pompe à essence qui est dans le fond du réservoir et faire un nettoyage de la crépine, par obligation au règlement et pour la sécurité, on a de la mousse dans le réservoir mais cette mousse fini par faire des petits bouts qui viennent boucher le filtre de la pompe, à défaut d'être bénéfique le filtre étant encore bien propre, ça m'aura occupé !
La journée se finira au tour de l'habituel punch, pour cette dernière de l'année et comme de coutume, nous sommes attendus avec notre plus beau déguisement avec le sport comme thème cette année .... les palmes de plongées, pas très pratique pour marcher sur le bitume
Dimanche, la grosse, la très grosse journée, 2 courses, et dans la foulé après que Jojo ai également fini ces courses en 600cc, retour en France avec un petit trajet de 12 h !
La première course de la journée à lieu de bonheur le matin et avec la pluie de la nuit (encore une bonne nuit avec mon super matelas et la musique du circuit qui était resté allumé), la piste est encore humide.
Malgré tout, je sais que si je veux arriver à suivre les copains de la twin , Alex en l'occurrence avec qui je m'étais battu comme un chiffonnier l'année dernière sur ce même circuit, il me faut prendre un top départ et m'accrocher des le premier virage !
Sur la grille de départ, malgré qu'au chrono sur le meilleur tour des qualifs il y avait un écart significatif, il est juste devant moi.
Feux rouge allumé, le passe la première, je stabilise mon moteur à 8000tr/m et gazzz depuis ma 14eme place des qualifs, je passe la deuxième et fais un faux point mort, bien évidement la 2ene ne veut pas re-rentré ....
Après quelques secondes, elle finira par rentré et je peux continuer ma course, bien évidement, les copains ne m'ont pas attendus et je suis déjà loin, le temps de doublé la seule moto qui était derrière moi sur la grille et je ne peux que constaté que c'est déjà trop tard.
Dommage .... surtout pour mon 50ᵉ départ !
Je ferais toute la course en solitaire pour finir 13ᵉ, une place de gagné après l'abandon d'un pilote.
Course longue :
Début d'après midi, une bonne averse entre midi et deux à bien mouillé l'asphalte mais à ma grande déception, ça sèche vite.
Je décide de partir en pneu sec après avoir regardé le départ de la course avant nous, malgré tout, je prépare tout au cas où la pluie reviendrait dans les touts premiers tours, je suis dans l'idée de faire un changement de roue car de toute façon je n'ai pas grand-chose à perdre.
Retour pour la deuxième fois de la journée sur la grille de départ, ma roue avant devant le chevalet qui porte mon numéro de course, petit signe de tête de la part du commissaire espagnol qui le récupère avant le départ, je ferme ma visière et fixe les feux rouges.
Tout à l'inverse du matin, je prends un départ pas mauvais et profite de la première épingle pour faire un extérieur et doublé quelques pilotes, je me retrouve au cul d'Axel, impeccable, je m'accroche étonnamment très facilement mais quand ça veut pas, dans le deuxième tour, en pleine ligne droite je le vois levé le bras et ralentir, son embrayage vient de le trahir et je comprends pourquoi il n'avançait pas !!!
Je suis dégouté, il reste plus de 50 minutes de course et je viens de perdre ma roue à suivre (ou du moins essayé).
Après mon ravitaillement à 20 min de course, je reprends la piste avec juste l'objectif de me faire plaisir, je sais que sportivement parlant je n'ai rien à espérer, je serais quoi qui ce passe 4ᵉ du championnat.
Je transforme c'est 40 minutes en un long roulage, juste envie de prendre du plaisir sur la piste, j'adore la première partie de ce circuit, le premier virage, un grand droit qui se prend à 196km/h GPS, fond de 6eme la moto au rupteur, le deuxième virage à droite qui suit passe également très vite mais en commençant a freiné et rétrogradé pour l'épingle à droite qui suit, limite ce deuxième virage pourrais passer encore plus vite mais avec l'impossibilité de prendre l'épingle qui suit car il n'y aurai pas assez de place pour freiner assez, dans une partie comme ce secteur, je ne suis pas trop mal et j'ai une cadence correcte par contre, je suis pénalisé sur tous les changements d'angle, je n'arrive plus comme il y a encore une année à bien jeté la moto d'un côté à l'autre en raison de mon petit problème de mobilité qui m'oblige à plus me ralentir qu'avant sur les changements d'angles sous peine de sortir de la piste ou de ne plus étre sur la bonne trajectoire.
Pour revenir à cette course, même si j'enregistre mon meilleur chrono du week-end à un poil de cul de celui du vendredi, je finirais dans la douleur malgré le plaisir de roulé, complètement ankylosé, j'ai l'impression d'être attaché à la selle de la moto et ai même du mal à posés les genoux dans les virages alors que normalement, à l'inverse, je remonte les genoux sur l'angle pour ne pas trop usée les sliders.
Cette dernière course sera sanctionné par une 11 place au général et une 4e place en twin cup...sur 4 à l'arrivée.
De retour au box, je me pose 5 minutes, je réfléchis à la saison qui vient de ce terminé, même si j'ai eu plus de frustration que de plaisir, frustration car je n'ai pas été à mon (petit) niveau cette année et que je n'ai pas amélioré un seul chrono, je suis quand même content et je l'avoue, un peu fière de moi, pourquoi ??
Des le premier week-end à Carole, j'avais compris que la saison été foutu à moins d'un miracle, plus que mes résultats, je me suis battu contre moi-même et j'ai été au bout de la saison malgré les difficultés liée au petit problème de santé qui m'a été trouvé, le manque de souplesse et d'agilité une fois sur la moto m'a beaucoup compliqué la vie, sans même parlé des douleurs, une moto de course n'étant pas spécialement confortable avec une position basculée sur l'avant et les jambes très pliée, fière de moi car malgré tout ces problèmes, j'ai étés au bout des choses en composant comme je pouvais, l'abandon aurai pourtant été tellement plus facile et confortable...
Pire que la défaite, l'abandon .... le slogan des WERC !
Mi-mai 2021, une nouvelle saison prendra son envole sur le circuit de Pau Arnos, sans moi, j'aurai forcément une certainement frustration de ne pas y être mais aussi la joie de m'occuper de ma fille qui n'auras que quelques semaines, mon regard aujourd'hui est déjà tourné sur 2022, avec je l'espère un retour sur les circuits mais ça serra possible uniquement si les choses vont mieux et que j'ai retrouvé au minimum mon niveau et de l'aisance au guidon, malheureusement, si j'écoute les gens du médical, c'est perdu d'avance, cet objectif et aussi et avant tout une motivation pour affronter la maladie et limité son évolution, malheureusement pour moi et les autres, la spondylarthrite ankylosante ne se soigne pas aujourd'hui et il faut composer avec, tout au plus, elle peut être fortement ralentie dans son évolution via un traitement mais au pris d'effets secondaires, surtout, pour reprendre les mots que l'on m'a dit dans le cadre de mon suivi, "ce qui est perdu, et perdu !"
L'avenir le diras ....
Thomas
#50