Allez, un p'tit CR de la course de Lédenon, 2ème manche de l'année, catégorie promo-découverte.
Le week-end s'annonce quand même moins difficile que l'ouverture à Nogaro, nerveusement du moins: Je sais que la moto est prête, j'ai un peu plus d'expérience... (je sais: une course, c'est pas une grosse expérience... Mais mathématiquement, c'est une infinité de fois plus important que zéro !!!)
Bon, de là à dire que j'y vais en fanfaronnant, faut pas exagérer !
Départ à 8h30 donc histoire d'avoir le temps de s'installer tranquillement et de pointer aux vérifs peu après l'ouverture (ben oui: en 1h15 maxi, je suis sur place. Pratique
).
Ha, avant de partir, je note les pseudos, n° de courses, et indications des motopistiens engagés de façon à les repérer plus facilement !
Arrivée sur place peu avant 10h. Grâce à ses indications, je repère immédiatement Jetpilot et m'installe à coté de lui. Il est venu tout seul, de Reims... Courageux le p'tit jeune !
On installe tout. Petit progrès par rapport à Nogaro: j'ai pensé à prendre une planche et 2 tréteaux (non, je parle pas de ma meule, bande de mauvaises langues !) . Yes ! On a une table !!!
Direction les vérifs administratives. Je vais crapahuter jusqu'à la prégrille, à l'autre extrémité du paddock, avant de m'apercevoir que le bureau est à 100m de l'emplacement... Pas grave: je visite !
Vérifs vite expédiées, puis c'est au tour des vérifs techniques. Tout est OK (ils ne revérifient pas que le liquide de refroidissement est bien remplacé par de l'eau. Alors que j'aurais très bien pu en remettre, mais bon...). Par contre, y a un truc qui va pas: à l'administratif, ils ont oublié de me tamponner la feuille d'engagement. Pensez à vérifier qu'ils l'ont fait quand ils vous rendent la feuille... J'y retourne vite fait (c'est à quelques mètres). Heureusement ma femme est là pour me tenir la moto.
Cette fois c'est bon. Un nouvel aller-retour pour vérifier l'équipement, et c'est OK. Bizarre: ils ne remettent pas de pastille sur le casque pour indiquer que l'équipement est bien passé au contrôle. La pastille de Nogaro (marquée FFM CT 1) fait l'affaire. Sur la moto, par contre, ils remettent une pastille (avec le N°2 donc. C'est bon, vous suivez ?
).
Et voilà. C'est réglé pour les formalités.
Pas grand chose à faire l'après-midi. Je file un p'tit coup de main à Jetpilot, notamment pour porter son bas de carénage jusqu'au contrôle technique, car rouler avec ça sous le bras, c'est pas génial.
Le brieffing obligatoire, à 16h15, sera vite expédié: Ils partent du principe que tout le monde était là à Nogaro et donc connait l'essentiel. Bizarre car justement, il y a beaucoup de pilote qui font ici leur première course. Ils doivent bien le savoir quand même !! Entre temps on a eu la visite de Tripou63, qui ne manque pas de nous rappeler qu'on a un apéro motopiste prévu le soir ! Je retrouve également Hagaryo, qui a un pneu arrière pour moi. Je fais aussi la connaissance de celui à cause de qui j'ai le N°134 et qui a donc, lui, le 34: c'est presque un voisin, il habite à 40 bornes de chez moi !
En parcourant le paddock, je fais aussi la connaissance de Schum. Mais on ne le retrouvera pas le soir pour l'apéro, il a du changer son barnum de place !
Un p'tit aller retour à la maison, afin de ramener Mimi et récupérer Kévin (mon fils), qui sera mon accompagnateur-assistant du week-end, et de récupérer au passage quelques provisions pour l'apéro.
On se retrouve à 5 (Jetpilot, Tripou63, Hagaryo, Kévin et moi) autour de ma super table pour un p'tit apéro assez sobre (on a les qualifs le lendemain à 8h30 quand même !) mais sympathique quand même. Tripou nous a amené quelques bières "spéciales" qui sont pas mauvaises du tout !!! Merci à toi !
On se sépare, la nuit est tombée assez vite car le ciel est bien couvert, ainsi que quelques gouttes. La météo pour demain n'est pas terrible: ils parlent de fortes pluies. Génial !
Petit repas vite fait, et au dodo, avec le bruit de la pluie sur la toile de tente comme berceuse...
Réveil un peu avant 7h. Comme à Nogaro, y a rien qui descend au p'tit déj. J'ai toute la peine du monde à finir d'avaler le seul biscuit Prince que je vais tremper dans mon café ! Ce foutu stress est peut-être un peu moins présent qu'à Nogaro, mais vraiment à peine. 7h30, il faut être en prégrille vers 8h10. Je vais aller courir 10-15 minutes, histoire de m'échauffer mais, surtout, d'évacuer le stress. C'est assez efficace dans mon cas.
Il ne pleut pas, et le vent a même séché la piste, c'est déjà ça ! Allez, c'est l'heure. Une grande inspiration et j'y vais... Wahou, ça fait bizarre: comme j'étais 6ème à Nogaro, et qu'ils font 2 groupes, je me retrouve placé 3ème, en 1ère ligne de la prégrille, à coté de Van Der Slikke et d'Assemat !! Délire !! Je me sent un peu petit quand même...
La grille s'ouvre et nous voilà partis sur le circuit. J'y vais progressivement. J'ai beau connaitre le tracé, je fais quelques erreurs grossières dans les premiers tours, surtout au déclenchement du gauche aveugle qui précède le Fer à cheval. Difficile de trouver le bon moment pour balancer la moto: trop tôt et on est obligé, en découvrant le virage, de redresser pour remettre de l'angle de suite après, ce qui fait vraiment poireau. Trop tard, et c'est la montée d'adrénaline assurée avec le bord de piste qui arrive bien vite !
Une petite erreur au moment de rentrer une vitesse à l'entrée du Fer à cheval, lâcher d'embrayage trop rapide ou coup de gaz trop faible (voire les 2 !), va me provoquer une grosse équerre de l'arrière suivie d'un raccrochage que je récupère de justesse, à la limite du high side...
La séance est terminée. Passage au sonomètre: 94db, soit 4 de plus qu'il y a 3 semaines à Nogaro. Pas l'air très fiable la mesure !! Ha, tiens: Laurry Fremy est là, je vais en profiter pour lui demander une paire de conseils à propos du réglage de mes suspensions, vu que j'y comprend rien !!
Laurry Fremy, pour ceux qui ne connaissent pas, est un ancien (enfin, y a 5-6 ans, pas 30 ans !) très bon pilote du SBK français, qui est présent pour conseiller les pilotes promo découverte. Un gars très sympa. Il me dit que le défaut de ma moto, c'est que l'amorto arrière d'origine est trop bas, et que pour bien faire il faudrait pouvoir relever l'arrière d'1 cm. A défaut, il va déjà légèrement libérer la détente de ma fourche de 3 crans et me donner quelques explications et conseils.
Je vais voir la feuille des temps: Je suis 6ème de ma session, avec un chrono de 1'37"414. Pas mal pour moi, car j'étais en 1'39" il y a quelques semaines, lors de la journée de roulage avec 4G. Par contre, le 5ème est à 1"6 devant. ça va être dur de faire mieux...
Les qualifs du 2ème groupe me placent finalement 12ème au cumul. Le 11ème est abordable: 2 millièmes nous séparent ! La pôle (Pichon, 1'31"387) est à 6"... Enorme... Bon, à Nogaro j'étais à 7", y a du progrès !! :-D
Je croise Hagaryo juste après avoir récupéré la feuille des temps. Il n'est pas content de sa séance, il en a loupé une bonne partie et n'a fait que 5 tours. Il retrouve toutefois le sourire quand je lui annonce qu'il est quand même 3ème ! (il sera 6ème au cumul des 2 groupes).
Jetpilot est 16ème, donc en finale A également. Pas mal: il découvrait la piste la veille !
Plus qu'à attendre la course, à 14h30. Va falloir manger tôt. Jetpilot m'aide à remettre de l'essence dans la moto (mon bidon est pas hyper pratique). A chaque fois que je m'arrête, il me dit:
- "rajoutes-en un peu: ça serait trop bête de tomber en panne d'essence".
Cette phrase me reviendra forcément le lendemain...
Il pleut, ça s'arrête, fait semblant de sécher, puis re-pleut...
Bon, maintenant, faut vraiment se grouiller: Il est 13h40 et on est appelés en prégrille. La course n'est pas à 14h30 mais à 14h !!! Jetpilot et moi, on s'équipe en trombe et on file en prégrille.
Y en a quand même beaucoup qui ont mis les pneus pluie. Si la piste est trempe, difficile d'espérer un bon résultat... Jetpilot est dans le même cas que moi (pas de pneus pluie), et n'aime pas du tout ça !
Les 2 tours de reconnaissance confirment que ça glisse, mais que certaines portions sont séchantes (le dernier virage du triple gauche, le freinage du "gauche qui tue", le fer à cheval).
Je ne me souviens pas trop de cette première partie de course. Je me retrouve 6ème au premier virage, puis essaie de gérer au mieux en fonction des zones mouillées ou séchantes. Dès le 2ème tour un pilote devant moi s'envole au virage du camion, toujours impressionnant car rapide, et la zone de dégagement en montée donne l'impression que la moto et le pilote qui sont sortis s'envolent ! Le tour suivant, c'est la moto d'Assemat qui est par terre, à la réaccélération de la cuvette, au début de la ligne droite. Drapeau rouge, on rentre sur la voie des stands.
On va y rester largement 10 minutes, peut-être même 15 (je sais pas, ça m'a paru très long ! Heureusement le N° 11, arrêté à coté de moi, a du faire une école de clown et n'arrête pas, ça détend l'atmosphère !). Ceci dit, vu qu'il re-pleut, plus on reste arrêtés, plus la piste se mouille (ce qui ne manque pas d'amuser notre clown, qui lui a les pneus pluie !). Nouvelle procédure de départ. Les premiers tours ne compteront pas, on repart pour une nouvelle course réduite à 10 tours. Au départ du tour de chauffe, je patine un peu, mais ça va, ça se contrôle. Je m'attend donc à la même chose pour le vrai départ. Perdu: ça ne patine pas, ça cabre direct !! Et en plus je pars sur la gauche (ce qui va un peu inquiéter Jetpilot, qui est juste derrière, décalé sur la gauche justement !). Obligé de couper, trop surpris, et de réaccélérer ensuite . Bizarrement le départ est quand même réussi, puisque de 12ème, je me retrouve 4ème dans le premier gauche du triple ! (ce qui me vaudra, après la course, de me faire traiter gentiment de Grand malade par notre ami N° 11, Gabriel Liard Hartenberger, que j'ai dépassé dans la manoeuvre). Je perdrai 2 places en un peu plus d'un tour (visiblement, ceux qui ont les pluie ont bien moins de soucis à l'accèl. ça parait normal, je n'essaie absolument pas de m'accrocher !). Puis plus personne ne passe. Je gère ça tant bien que mal, suis sur des œufs en permanence. La roue arrière bloque fréquemment au freinage. Je décide rapidement de relâcher le frein arrière quand je rétrograde pour le reprendre dès que j'ai lâché l'embrayage. ça bouge aussi à l'accèl, je dois vraiment remettre gaz en douceur en faisant attention a ne pas avoir trop d'angle quand le régime monte (et donc quand le moteur regagne de la patate...). Au 6ème tour, on me présente un drapeau. Mince c'est quoi ça ? Noir ou bleu ?? Aouch ! Van Der Slikke me passe comme un fou ! C'était un bleu !! Le 2ème et le 3ème me prendront aussi un tour, mais vers la fin, tandis que j'en prend moi même un à plusieurs pilotes. Il y aura eu des écarts énormes: Le gagnant m'a presque pris 2 tours, je finis 6ème à 55" du 5ème, mais avec 50" d'avance sur le 7ème... Mon fils me dira après la course qu'il me faisait signe depuis plusieurs tours de ralentir, car j'avais une grosse avance, mais je ne l'ai pas vu ! Satisfaction personnelle: je suis 1er des pneus "pas pluie" ! Jolie perf de Jetpilot (pneus "pas pluie" également), qui finit 8ème à 7" du 7ème. Je peux à peu près évaluer la performance d'un pneu pluie: à Nogaro, en pneus secs sur piste mouillée, mon meilleur tour était à 3" de celui du vainqueur (Van Der Slikke). Ici, pneus pluie pour lui, secs pour moi, l'écart monte à 20" !!! J'avais pourtant l'impression d'être plus proche de la limite ici qu'à Nogaro...
On se félicite mutuellement, avec Jetpilot, de ce bon résultat, soulagés d'avoir fini sur nos roues et plutôt bien placés. Un moment bien sympathique !!
La suite sera malheureusement moins joyeuse, puisqu'en allant prendre des nouvelles d'Hagaryo, j'apprends qu'il est tombé dès le début, peut-être trop précipité pour revenir après son départ depuis la voie des stands, après tout le monde, à cause d'un changement de pneus qui a pris trop de temps. Il s'envole dans la cassure à droite après le triple gauche. Kévin l'a vu, il parait que c'était impressionnant et qu'il a fait un sacré vol plané suivi d'une glissade "façon Gibernau", les bras regroupés vers les épaules: Même en chutant il assure ! La moto a un peu souffert, mais surtout il a des douleurs qui font fortement penser à des côtes cassées. Je lui propose de l'amener à l'hosto, vu que je sais où il se trouve dans Nîmes. Une fois sur place, la trop longue attente annoncée avant de pouvoir passer les radios (minimum 4 heures) lui fera préférer retourner au circuit pour tout remballer et rentrer chez lui. Le temps de l'aider (vu son état, on peut quand même pas le laisser se débrouiller seul. Déjà que le retour au volant s'annonce douloureux...), et c'est l'heure du repas, puis du dodo. Demain, pas de réveil: la course est à 11h15. Il devrait faire beau !
Réveil vers 8h30. Le p'tit dèj descend cette fois. Normal: la course est pas pour tout de suite, le stress n'est pas encore là ! Petit astiquage de la moto, qu'elle soit belle pour la course, un petit coup d'œil aux autres courses. Ha, également, par curiosité, je demande un mano aux voisins, pour vérifier la pression des pneus. Vu que c'est un pneu basse pression, je sais que l'arrière doit être gonflé à 1,1 - 1,2 bars. Surprise: j'ai 2,4 !!! (gonflé par les gars du camion Dunlop à Nogaro...) Je demande aux gars s'ils sont sûrs que leur mano est bon:
- "Ha oui, tiens, regarde !" Ils vérifient avec la pression de leur pneu arrière. 3,4 bars !!!!! Surprise, mauvaise ! On vérifie la moto de Jetpilot (qui lui dort encore, lol !!): c'est bon: 1,2... Le proprio du mano file chez Dunlop leur dire 2 mots. Leur réponse:
- "Ha mais nous on monte les pneus, c'est tout, on fait pas la pression, c'est à vous de la faire !"
Ok, si ils le disent, pas de soucis. Mais c'est pas du tout le discours que nous avait tenu le responsable de Dunlop au briefing à Nogaro. Lui avait dit: "Pensez à vérifier vos pressions: nous ne sommes que des hommes, et il peut arriver qu'on se trompe". C'est pas tout à fait pareil quand même...
Je tombe sur Laurry Fremy dans le paddock, et lui en parle. Il fait une drôle de tête, mais me dit que pour moi, c'était quand même un petit avantage sur le mouillé: le fait de surgongler ouvre légèrement les structures et permet d'évacuer un peu mieux l'eau. Il me dit aussi que le pneu, maintenant à la bonne pression, sera un poil plus long à chauffer, donc d'y aller mollo au début pour la course.
Puis l'heure approche. Le stress grandissant à 30 minutes de l'appel en prégrille "m'oblige" à aller courir quelques minutes. Je sens que je vais devoir faire ça à chaque fois: c'est très efficace sur moi et, psychologiquement, je pense que ça va devenir une nécessité !! En plus ça tombe bien: je reviens à l'entrée du circuit pile au moment ou Mimi y arrive en moto et s'aperçoit qu'elle a oublié le passe ! Vu que je suis là, le gardien la laisse rentrer sans poser de problème. C'est beau la célébrité !
Allez zou, c'est parti pour la prégrille. 18 tours de course, ça va être dur. Inutile d'essayer d'aller à fond d'entrée, je risque de ne pas tenir la distance.
Je prend un départ normal, sans plus: parti 12ème, et même 11ème à cause de l'absence d'Hagaryo, j'occupe cette position à la fin du premier tour. J'essaie de rouler vite (c'est quand même le but !) mais sans trop en faire pour me préserver. Vers le 8 ou 9ème tour, je rattrape 1 pilote (N° 129, Dylan Cayroche), puis nous revenons tous les deux sur un autre (N° 124, Virgil Mollereau). J'essaye d'attaquer une paire de fois, mais ça ne passe pas, sauf une fois au freinage de la cuvette, mais je me fais reprendre aussitôt dans la ligne droite. Je vais pas y arriver. Changement de stratégie: Devant il n'y a personne en vue. Inutile de les doubler de suite et d'être obligé, ensuite, de tout donner pour rester devant. L'arrivée est encore trop loin ! Je patiente... Si ça se trouve, ils vont faiblir, gardons des forces pour ce moment là !
Au 13ème tour, le rythme a légèrement ralenti. Le 129 dépasse le 124 et prend une légère avance. Faut pas le laisser partir ! Je double également. Au freinage de la cuvette il me semble. Peu après, mon ami 129 ralentit légèrement à son tour. Hop, j'y vais et le passe au freinage du virage du pont ! Plus que 4 tours à tenir... Aaargh ! Van Der Slikke, sur sa Triumph, nous prend un tour. Je reste derrière pendant... 1 virage et demi, puis il disparait ! La bonne nouvelle, c'est que du coup il reste un tour de moins: 2 tours au passage suivant. Allez, faut tenir. Je m'applique autant que je peux (sans savoir où il se trouve, car je ne me retourne pas...). Je foire bien comme il faut ma sortie de la cuvette, car j'oublie de retrograder, et sort en 3 au lieu de 2. Inutile de dire que ça ressort pas bien fort. Je tombe la 2 pour me relancer, persuadé de me faire repasser aussi sec. Mais non, il était un peu plus loin.
Dernier tour: je ne fais pas d'erreur, cuvette, ligne droite... Aaaah ! Je l'entend qui revient à mesure que la ligne approche. Alleeeeeez !!!! Yes ! C'est passé: il me double, mais 10 m après la ligne. J'ai gardé 5 centièmes d'avance !! Trop content !
Nous aurons tous les deux fait notre meilleur temps dans ce dernier tour ! 1'36"004 pour moi, 1'35"944 pour lui. J'ai encore gagné 1"4 par rapport aux qualifs, très bien !
Retour dans la voie des stands, Kévin me montre des doigts que je suis neuvième. ça me va !
Je suis finalement 8ème au cumul des 2 courses. Moins bien qu'à Nogaro alors que je fais mieux dans chaque course ! Pas grave. Je suis pleinement satisfait, surtout du déroulement de chaque course. En améliorant mon chrono sur le sec de 3 secondes par rapport à mon roulage d'il y a 1 mois et demi, je découvre de nouvelles sensations: La glisse plus fréquente de l'arrière à l'accélération, l'arrière qui balaie pas mal la piste, voire décolle, au freinage, l'avant qui décolle à l'amorce de la descente avant le virage du camion, le plaisir de commencer à entrer assez fort dans le premier virage du triple gauche... Même si je sais que certains vont encore beaucoup plus vite, je me régale déjà beaucoup !
Content aussi d'avoir tenu le rythme sur 18 tours, même si je serai bien vidé pendant les 2-3 heures suivantes.
Déception quand je reviens à mon emplacement et voit que Jetpilot vient de décharger sa moto d'un des fourgons qui ramènent les motos accidentées ou en panne depuis la piste. La moto a l'air intacte, donc pas de chute, c'est déjà ça. En fait, il n'a pas suffisamment rempli son réservoir, trompé par la forme de celui-ci différente de sa moto précédente, et est tombé en panne d'essence... Quel dégoût !! Lui qui insistait tant la veille pour que je mette plutôt trop d'essence que pas assez dans la mienne ! Dommage, il aurait certainement encore marqué des points...
Le pneu arrière, finalement le même qu'à Nogaro, a bien tenu le coup, et me fera au minimum les qualifs à Pau. Il ne faut pas se fier à sa sale tête, il reste de la gomme !!! Bonne nouvelle
Content aussi d'avoir rencontré quelques gars du forum ! Je me suis régalé de voir la course de Tripou63, en finale B, qui a géré ça comme un chef !
(le voici prêt à prendre le départ...)
Suite de l'aventure pour moi: les 9 et 10 juillet à Pau. Je ne fais pas la course de Croix en Ternois, trop loin... Entre temps, une journée d'entrainement prévue mercredi prochain (4 mai) sur le circuit d'Alès.
Le même CR, avec diaporamas un peu mieux foutus
ICI