extrait de motor infos:
La BMW S1000 RR évolue bien plus qu’en apparence, qui ne laisse percevoir qu’un restylage de la partie arrière et des flancs. En fait châssis et électronique ont été revus et optimisés. Pas de surenchère de puissance, qui reste inchangée, avec 193 ch en version libre, ce qui est déjà pas mal ! De nouveaux coloris rouge/blanc, bleu et noir se chargent de marquer le passage à cette nouvelle génération.
Progressivité et réactivité accrues
Si la puissance ne change pas, l’alimentation comme l’échappement évoluent pour améliorer les performances et la facilité de pilotage. Le calculateur dispose désormais de trois courbes de puissance au lieu de deux, associées aux quatre modes du DTC (contrôle de traction). Il y en a donc une pour le mode Rain (qui passe à 163 ch), une pour le mode Sport et une pour les modes Race et Slick. Le DTC lui-même est aussi peaufiné, pour un fonctionnement plus progressif.
En parallèle, la réactivité de l’injection à l’ouverture des gaz est redéfinie sur deux niveaux au lieu de quatre. La réactivité est la même sur les trois derniers modes du DTC, seul le mode Rain ayant un niveau spécifique. Cela a pour but de limiter le temps d’adaptation du pilote lors des changements de mode du DTC. La poignée de gaz est à tirage rapide, et offre moins de résistance à la rotation.
Grâce à un conduit d’air d’admission plus gros, une boîte à air et des conduits d’admission revus, les courbes de puissance et de couple sont plus linéaires, et le moteur mieux rempli entre 5500 et 7500 tr/min. L’échappement évolue en conséquence, au niveau des catalyseurs et du collecteur. Mais BMW s’est aussi penché sur la coupure d’alimentation en décélération, qui n’est plus permanente. Le frein moteur est donc plus progressif.
Une partie-cycle aux petits oignons
La partie-cycle n’est pas en reste. Chasse revue à la hausse, angle de colonne de direction, empattement et déport de fourche revus à la baisse (ainsi que des tubes de fourche rehaussés de 5 mm dans les tés), permettent un gain en agilité et maniabilité, sans sacrifier la stabilité. La suspension offre une plus grande plage de réglages, pour passer de la petite départementale sinueuse au circuit. Fourche et amortisseur réduisent leurs frictions, améliorant la remontée d’informations. Pour finir, le Race ABS affine ses déclenchements, l’axe de bras oscillant est fixé 4 mm plus haut, et le té supérieur redessiné, étant données les modifications évoquées plus haut. L'amortisseur de direction, mécanique, est désormais réglable.
C’est donc une vraie S1000 RR "mk2" que nous livre BMW, au contraire de ses concurrents japonais, échaudés par la crise et la chute des ventes de motos sportives. Mais la marque allemande, elle, peut se féliciter du succès de son hypersport auprès du public traditionnel des sportives à la nipponne. La disponibilité et le tarif restent inconnus, mais nous devrions en apprendre plus au salon EICMA de Milan du 8 au 13 novembre prochain.
http://www.motor-infos.tv/video-535-video-promo-bmw-s1000rr-2012-evolution-d-une-championne.html
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