Une moto tombe parfois et le contact brutal avec le sol laisse des traces Celle-ci a dû faire un tête à queue avant de glisser en marche arrière, car la patte qui supporte le repose-pied est partie vers l’avant, pour finir sa course dans le carter moteur et le couvercle d’embrayage (flèche).
Le couvercle se trouve d’occasion, les carters moteur, c’est plus délicat et cher. Il s’agit donc de boucher ce gros trou et que la réparation joigne bien avec un couvercle en bon état.
Coup de chance, une majeure partie du morceau cassé a été récupérée. Non qu’il n’eut pas été possible de re-fabriquer, mais c’est plus long.
Une fois le morceau à ressouder présenté en place, il apparaît que le carter moteur est tordu.
L’alu de fonderie se redresse bien à la condition expresse de le chauffer et d’y aller progressivement.
Au départ, il y avait une dizaine de mm de mauvaise jonction avec le couvercle. Ca s’est réduit après quelques chauffes et coups de marteau (flèche). Il faut continuer le combat !
Là, c’est bien.
Préparation à la soudure : dégraissage et ponçage.
Mise en place du morceau à ressouder.
Soudure par l’extérieur, en prenant la précaution de ne pas aller souder le couvercle au carter comme un gros blaireau, bourrin (choisissez votre animal).
Soudure par l’intérieur jusques et y compris dans ce qui sera le plan de joint refait.
On passe à la partie ajustage en se saisissant pour la partie plan de joint d’un outil dans ce genre : lime de carrossier dite aussi « râpe à Dural ».
Classique meuleuse d’angle pour l’excédent de soudure sur l’extérieur. Côté intérieur, les cordons restent. Gain de temps, pas de préjudice esthétique immédiatement visible, évite de mettre de la limaille partout dans le moteur.
C’est fini pour la partie « métaux », au peintre de jouer.